Madère

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madère

Sur fond lusitanien, l'archipel de Madère est un enfant des mers saupoudré de notes exotiques.

Madère réunit, au milieu de l’océan, climat à la douceur légendaire et flore exubérante, qui lui vaut son surnom d'« île aux fleurs », montagnes volcaniques déchirées par l’érosion et vertigineux à-pics. Surpeuplée, l’île de Madère est une citadelle entaillée de toutes parts, parcelles de vigne indomptables accrochées aux pentes. À Funchal, capitale anglophile s’élevant en amphithéâtre vers les cimes, les paquebots relâchent nombreux, comme au début du siècle, lorsque l’aristocratie de l’Europe venait y goûter un mélange de tropiques et de sophistication. Au-delà des vagues s’ancre le reste de l’archipel : la petite Porto Santo, renommée pour sa longue plage de sable clair.
Madère est baigné par un climat exemplaire. La végétation déborde : camélias en fleurs en février, azalées roses à la fin du printemps, bougainvillées, mimosas, amaryllis, oiseaux de paradis symboles de l’île, flamboyants occupant les places des villages, jacarandas pleurant leurs pétales mauves dans les rues…
Madère est devenu un jardin grandeur nature. La moindre terre disponible a été mise en culture, notamment grâce à l’ingénieux système d’irrigation des levadas, des canaux récupérant les eaux de pluie. Toutes les parcelles, ou presque, sont travaillées à la main.
L’avènement du tourisme, puis l’entrée du Portugal dans l’Union européenne ont toutefois modifié bien des choses et, surtout, inversé la tendance à l’émigration. On vient désormais de toute l’Europe à la recherche d’une vie aussi douce que l’air.